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martedì 10 novembre 2015

Congo-Brazzaville: Abolition de la peine de mort - Les ministres de la justice des pays membres de l'UA se réuniront le 12 novembre

All Africa
D'après l'ONU et l'Union africaine(UA) à l'origine de l'activité, le conclave d'Addis-Abeba vise à encourager les Etats encore réticents à renoncer définitivement à la peine capitale. Au Congo, l'abolition de la peine de mort est consacrée au titre II (à l'article 8) de la nouvelle Constitution du 25 octobre dernier.
L'abolition de la peine de mort est une forte demande des organisations internationales des droits de l'Homme et des Nations unies.

Le sous-secrétaire général des Nations unies aux droits de l'Homme, Ivan Simonovic, a présenté au cours d'une conférence de presse au siège de l'ONU à New York, le mercredi 4 novembre dernier, les conclusions d'un nouveau livre publié par son organisation.

Le livre prouve que « la peine de mort est une pratique non seulement barbare, mais également inefficace », a résumé Ivan Simonovic.

Dans cet ouvrage de référence cosigné par des victimes d'erreurs judiciaires qui ont échappé au couloir de la mort, des militants contre la peine de mort, des chercheurs universitaires et des hommes politiques, les auteurs ont expliqué « pourquoi un nouveau livre sur la peine de mort ?

La réponse est simple (... ) parce que la peine de mort existe toujours » dans d'autres pays au monde.

« L'objectif du nouveau livre est de convaincre les personnes qui ne sont pas opposées à la peine de mort par principe qu'il s'agit d'une mauvaise pratique », a indiqué le sous-secrétaire général de l'ONU aux droits de l'Homme.

En effet, le premier argument développé dans le livre réside dans le fait que la peine de mort devient irréversible en cas d'erreur judiciaire.

« Comme l'indiquent les analyses d'ADN notamment aux Etats-Unis, les erreurs judiciaires surviennent. Il n'existe pas de système judiciaire parfait.

Mais après une exécution, il devient impossible de réparer ces erreurs », a dénoncé Simonovic. D'après le conférencier, le second argument présenté dans le livre est qu'il n'existe aucune preuve tangible de l'effet dissuasif de la peine de mort sur les criminels.

Car, a-t-il poursuivi, « il existe des preuves du lien entre la peine de mort et les discriminations à l'encontre des communautés vulnérables parce que la plupart des personnes exécutées sont pauvres, appartiennent à des minorités ou sont socialement défavorisées (migrants, handicapés, etc.) ».

A en croire le sous-secrétaire général de l'ONU, encourager les Etats à abolir la peine de mort, c'est promouvoir et protéger les droits et libertés attachés à la personne humaine.

«Si le nombre d'Etats pratiquant la peine de mort n'a pas diminué en 2014 par rapport à 2013, le nombre d'exécutions officielles dans ces Etats a quant à lui chuté de 22% (607 au total).

L'ONU remarque cependant une tendance préoccupante, à savoir l'augmentation de 28% du nombre de personnes condamnées à mort dans le monde en 2014. », a dit Ivan Simonovic avant de conclure que le phénomène reflète les pratiques de certains Etats qui tentent d'utiliser la peine capitale pour lutter contre le terrorisme, le trafic de drogue ou d'autres crimes.

Par Fiacre Kombo

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